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Histoire de la greffe capillaire

Des débuts expérimentaux aux techniques de pointe actuelles

La greffe capillaire a une histoire riche, marquée par des avancées technologiques majeures. Elle remonte aux années 1950, lorsque le Dr Norman Orentreich, dermatologue à New York, effectue la première transplantation de cheveux humains documentée. À l’époque, la technique était rudimentaire : de larges "greffons" de cuir chevelu étaient déplacés d’une zone à l’autre, créant un aspect en “cheveux de poupée” peu esthétique.

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Au fil des décennies, les progrès de la médecine esthétique ont permis de réduire la taille des greffons, d’améliorer les instruments chirurgicaux et d’obtenir des résultats de plus en plus naturels. Dans les années 1990, la FUT (Follicular Unit Transplantation) — impliquant l’extraction d’une bande de cuir chevelu — est devenue la norme, avant d’être progressivement remplacée par des méthodes moins invasives.

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L’arrivée de la FUE (Follicular Unit Extraction) dans les années 2000 a marqué un tournant : les unités folliculaires sont extraites une par une, ce qui permet d’éviter les cicatrices linéaires. Aujourd’hui, des techniques encore plus avancées comme la DHI (Direct Hair Implantation) et la Sapphire FUE offrent des résultats exceptionnels, alliant précision, densité, et confort post-opératoire.

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La greffe capillaire, autrefois réservée à une élite ou dissimulée, est aujourd’hui une solution esthétique accessible, sûre et socialement acceptée. Elle répond à une demande croissante chez les hommes et les femmes souhaitant retrouver confiance en eux grâce à une apparence naturelle.

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Influence sociologique de l’apparence capillaire

Cheveux et confiance : un lien psychologique et social fort

Depuis toujours, les cheveux occupent une place centrale dans l’identité individuelle et collective. Ils ne sont pas seulement une caractéristique physique : ils participent à la représentation de soi, au statut social, et à la perception que les autres ont de nous.

Dans de nombreuses cultures, une chevelure dense et bien entretenue est associée à la jeunesse, à la vigueur, à la santé et même au succès social. À l’inverse, la perte de cheveux peut entraîner un sentiment de vieillissement prématuré, d’insécurité ou de diminution de l’attractivité.

Les études en psychologie sociale montrent que les personnes souffrant d’alopécie peuvent ressentir une perte de confiance en elles, parfois comparable à celle vécue dans certaines affections dermatologiques visibles. Cela peut impacter :

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  • la vie personnelle (relations amoureuses ou sociales),

  • la sphère professionnelle (présence, charisme, confiance à l’oral),

  • et l’image que l’on projette dans les environnements exigeants (médias, politique, direction).​

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Dans ce contexte, la greffe capillaire n’est pas un simple acte esthétique : c’est souvent un acte réparateur, visant à retrouver une harmonie entre l’image extérieure et l’estime de soi.

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Aujourd’hui, la parole se libère. De plus en plus de patients, hommes et femmes, assument leur démarche. La greffe capillaire devient un moyen assumé de se réapproprier son apparence avec naturel, discrétion et efficacité.

Une solution médicale pour restaurer durablement la chevelure

Qu’est-ce que la greffe capillaire ?

La greffe capillaire est une intervention qui consiste à prélever des follicules pileux dans une zone dense du cuir chevelu (généralement l’arrière) pour les réimplanter dans les zones dégarnies.

 

Cette méthode utilise vos propres cheveux, pour un résultat durable, naturel et sans rejet. L’intervention est réalisée sous anesthésie locale.

Techniques utilisées : FUE, DHI, Sapphire

Des méthodes modernes, précises et adaptées à chaque besoin

Nous utilisons principalement trois techniques :

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  • FUE (Follicular Unit Extraction) : prélèvement des follicules un par un, avec une cicatrice quasi invisible.

  • DHI (Direct Hair Implantation) : implantation directe sans ouverture préalable, à l’aide d’un stylo implanteur ou pince.

  • Sapphire FUE : variante de la FUE avec des lames en saphir, pour une implantation plus précise et une cicatrisation accélérée.​

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Chaque méthode est choisie en fonction de votre type de cheveux, de la zone à traiter et du résultat souhaité.

Indications et contre-indications

Qui peut bénéficier d’une greffe capillaire ?

Indications :

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  • Calvitie masculine (alopécie androgénétique)

  • Alopécie féminine

  • Perte de densité localisée

  • Reconstruction (cicatrice, brûlure, greffe de barbe ou sourcils)

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Contre-indications :

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  • Alopécie diffuse non stabilisée

  • Maladies auto-immunes non traitées

  • Zone donneuse insuffisante

  • Troubles de la coagulation ou pathologies non contrôlées

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Un bilan capillaire gratuit est indispensable pour confirmer votre éligibilité.

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Résultats attendus et évolution post-greffe

Patience et suivi pour un résultat naturel et durable

Les premiers cheveux commencent à repousser après 3 à 4 mois. La densité s'améliore progressivement, avec un résultat final visible vers 9 à 12 mois. Les cheveux transplantés tombent parfois temporairement avant de repousser, c’est une phase normale appelée "effluvium post-greffe".

Les résultats sont :

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  • Durables (Les cheveux greffés proviennent de zones non sensibles aux hormones : leur chute est donc très limitée)

  • Naturels (ligne capillaire redessinée selon votre visage)

  • Progressifs (suivi sur 12 mois recommandé)

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